L’appel à l’aide
L’humain en question entra dans l’atelier de Grimdol ses vêtements ou plutôt ses haillons brunâtre témoignait de la misère de cet homme. Il était plutôt de taille moyenne et l’ont voyait qu’il ne mangeait pas très souvent par rapport à ces congénères, son crâne dégarnit, il laissait cependant apparaître une barbe plutôt mal rasée. L’ingénieur l’observa d’un regard plutôt méfiant et attentif car généralement il a pour habitude de recevoir des hommes aux grades et statuts nettement plus élevé pour discuter d’affaires de techniques ou pour la fabrication d’armes et armures ce pourquoi les nains ont une forte réputation. En tremblant l’humain engagea la conversation avec le maître ingénieur et lui dit :
« - Veuillez me pardonner cette intrusion brutal dans vos locaux mon seigneur. Je me nomme Wolfgang Spitz, je fais partis des éclaireurs impériaux j’habite non loin de votre forteresse dans la bourgade de Luthzheim pour vous transmettre ce message en hâte.
- Vas-y mon gars je t’écoute, mais fais vite, parce que j’ai encore du travail a faire !
- Bien mon seigneur. Voila, depuis près de quelques semaines nous avions remarqué que les tombes de notre cimetière aux abords de la ville étaient vidées de leur occupants et nous n’en retrouvons actuellement pas la trace.
- Raaa, il doit s’agir d’un problème de goules sans doute ou de vampire, généralement les goules dévorent les cadavres pour s’alimenter vous savez, quand aux vampires, la il vous faut l’aide d’un prête ou d’un répurgateur comme vous les appelés.
- Nous pensions également la même chose maître nain, mais il n’y a nul traces de ces immondes créatures, de plus nous avons envoyés quelques compagnies mais ils n’ont rien trouvé d’autre que des loups ou ce genre de bêtes dans les forêts qui bordent notre ville.
- Alors pourquoi venir nous déranger dans notre travail ? Hein mon gars ? En quoi cela nous concernerai-t-il ?
- Eh bien justement, il semble que cela vous concerne et bien plus que vous ne le pensiez. Lors de nos fouilles sommaires dans le cimetière nous avons constaté l’apparition de grands trous creusés dans le sol à côté des tombes, l’un de nos chasseurs à même fait mention d’un bras énorme sortant du sol et y rentrer aussi vite. Eh, ah voui, tenez on m’a dit de vous rapportez ceci il semblerait que vous et vos semblable connaissiez cette chose. (l’humain sortit une pierre de sa bourse qui luisait d’une couleur verdâtre).
- Bon sang, par la barbe de Kurgan ! Ceci mon brave est de la « malpierre ». Raaa, c’est vraiment pas bon du tout croyez moi, vous avez bien fait de venir nous prévenir. Écoutez moi attentivement maintenant, vous allez rentrer chez vous aussi vite et prudemment que possible, alerté la populace qu’il ne faudra sortir sous aucun prétexte à moins que cela soit nécessaire. Vous allez ensuite demandé aux gardes d’établir des postes autour du cimetière et qu’il soit surveillé en permanence ainsi que les puits et cours d’eau qui alimente votre ville car on les a déjà vu empoisonner les eaux pour réduire la défense et les effectifs des bourgs ».
Grimdol donna une tape a l’humain pour le motiver a courir pour rentrer chez lui. Après cette discussion plutôt préoccupante, il sortit de son atelier avec précipitation puis il marcha d’un pas soutenu vers la salle ou se tenait d’habitude le trône du seigneur de la forteresse. Plusieurs questions venaient perturber l’esprit de Grimdol en particulier le problème des tunnels car il avait beau être un ingénieur de renom, il n’en était pas moins un nain qui savait tout ce qu’il y a à savoir sur les tunnels et la roche.
Arrivé à la salle du seigneur il monta les marches et s’inclina un bref instant devant son roi. Il lui expliqua donc l’histoire d’un bout à l’autre que l’humain venait de lui apprendre et montrant a son seigneur le fragment de malpierre pour qu’il puisse en juger. Les traits du seigneur encore plus prononcés que ceux de Grimdol affichait un regard de dégoût et de mépris total envers cette pierre. Convaincu qu’il fallait s’occuper de ce problème sur le champ il donna l’ordre au maître ingénieur de mettre sur pied une opération de sape et lui dit :
« - Grimdol, vu ce que tu m’apportes là, les questions ne se posent plus. Il va falloir agir au plus vite et je compte donc sur toi pour mener cette expédition.
- Mon seigneur, il va me falloir sélectionner un groupe de frères d’armes pour que je puisse effectivement la mener. De plus je sollicite des maintenant tous les forgerons de la cité pour nous concevoir l’équipement et le matériel nécessaire.
- Je pense bien mon bon ami, tu auras accès a toutes les forges avec nos meilleurs artisans, je te conseil que durant l’attente de cet équipement tu ailles dans le hall d’armes et que tu prennes avec toi ceux que tu juges digne de mener cette opération à bon termes. Je transmettrais le message aux forgerons pour cette mission afin de gagner du temps. Toi mon ami, part sur le champ… ah tiens, prends ceci, cela pourra sûrement t’être utile. Cette bague m’a été donné par un Seigneurs des runes de Karak Hirn qui m’affirma que si tu donnait un coup avec le joyaux dans la roche celle-ci pouvait se fissurer, cela te sera d’une grande aide à mon humble avis.
- Que votre lignée dur mille années mon seigneur, merci pour ce présent.
- Maintenant va, le Karaz tout entier compte sur toi ».
Prenant donc ainsi la bague des mains de son seigneur, il s’empressa de quitter par la suite la salle du trône. Grimdol commença à hurler dans les couloirs pour pouvoir prévenir les siens d’une réunion dans le hall des armes. Nombre d’entre eux se mirent directement en marche vers ce dernier ce qui n’était pas pour déplaire au Maître Ingénieur. Lui-même marchait à leur coté autant motivé par l’urgence de la mission que la haine de ces nouveaux ennemis, car nombres d’offenses se devaient d’être vengées envers le Karaz et ceux qu’il abritait dans le fameux Dammaz Kron ou livre des rancunes dans le langage humain. Une foi arrivé sur place, il constata que nombre de ses frères étaient présent pour participer a cette mission. Plusieurs type d’unités étaient présente, des simples guerriers a la garde d’élite des marteliers du roi il y avait de tout, tous aussi bourru et dont leur sale caractère était à la hauteur de leur compétences. Dans ce hall il leur expliqua donc pourquoi il avait fais cet appel en hurlant à travers les grands couloirs de la cité, et nombre d’entre eux se proposèrent pour la mission quand aux autres ils devaient déjà venger des rancunes personnelles et il ne leur en voulu donc pas. Il se chargea donc de dire de quoi il avait besoin en ce qui concernait les troupes et était fort heureux de voir que le petit groupe de tueurs répondaient présent à l’appel. Ses poumons se gonflèrent et dit :
« - En vu de cette mission de sape, il me faut un petit groupe réduit pour éviter d’être repéré a travers les tunnels par cette vermine, il me faut donc des rangers ou arbalétriers pour la discrétion de leur armes et partir en éclaireurs si il le faut, quelques mineurs dont la connaissance des tunnels est parfaite à des lieux a la ronde avec leur charges de démolitions et bien sur si le groupe de tueurs voulait se joindre a nous pour s’occuper de nos futurs ennemis, qu’ils soient la bienvenue.
(un des tueurs se leva et lui répondit)
- Pourquoi crois-tu que nous sommes ici hein ? Haha!
- Je me réjouis de ta réponse mon frère et des autres aussi d’ailleurs. Quand au reste du Throng si par malheur nous ne venions pas a réussir, il va falloir que vous vous mettiez sur le sentier de la guerre et patrouillez les accès des mines aux niveaux inférieurs. Nous nous devons de les accueillir convenablement avec l’acier nain si nous ne réussissons pas ».
A peine il eut finis de prononcer son discours que l’ensemble du Throng se mit a hurler des chants de guerre soutenu par d’immense cors de près de 20 mètres de haut dont l’orifice sortait de la montagne. La résonance avec la quelle il frappa les murs faisait trembler les sols et murs de la forteresse dont accompagnait les hurlement de vengeances des nains. Tous sans exception se mirent au travail, leur organisation était exemplaire car les groupes dont Grimdol avait mentionné l’utilité était déjà quasi-formés, quand aux reste du Throng il commença à préparer les défenses conséquente en vu de la potentielle bataille à venir. Nul nain n’avait besoin qu’on lui dise ce qu’il devait faire car tous étaient emportés par le désir de la vengeance qui ne faisait que les renforcer au combat.
Le roi qui avait fait transmettre le message aux artisans forgerons fit gagner du temps a Grimdol car la plupart de l’équipement était déjà près dont on comptait déjà pas moins d’une centaines de haches et marteaux d’une facture irréprochable ainsi que diverses armures en gromril et tout autre matériel nécessaire a la mission. Grimdol toujours en marche dans les couloirs se rendit précipitement à son atelier pour prendre son équipement personnel dont sa nouvelle création qui allait faire plusieurs victimes. Des grenades, des plans, son marteaux et un tonnelet de bière voila ce qu’il prit en gros pour ce travail. Lorsqu’il se remit en route devant le hall de la sortie, il vit avec stupeur que le régiment d’arbalétriers ou plutôt de rangers n’était pas des moindre car il s’agissait d’une vingtaine de longues barbes, ces vétérans de la guerre étaient tous près, arbalètes et hache lourde au poing. Les tueurs eux comme à leur habitude se tenaient toujours a l’écart du groupe mais était présent néanmoins, quand aux mineurs, eux étaient aussi présent et finissait les préparatifs pour emmener les charges de démolitions. A sa grande surprise le roi était aussi la mais pas pour faire partit de la sortie, en revanche il confit à Grimdol un petit groupe, sa garde personnel de brisefer. Ces guerriers entierment recouvert d’armure de gromril étaient habitué aux combats souterrains car pour eux le repos n’existait pas, il y avait toujours une bataille a livrer dans les profondeurs des mines. Il n’étaient bien sur que sept mais leur compétences faisait d’eux des guerriers redouté de tous même un troll aurait toutes les peines du monde à venir à bout de ces barbus taciturnes. Une fois les dernières finissions faites, le groupe fut enfin crée et la marche pour sauver leur Karaz allait enfin débuter sous le lourd pas d’une cinquantaines de paires de bottes naines dont leur détermination était à présent sans faille.