Bienvenue dans le récit de la perte du kazad des cimes enneigées, qui que tu soit, jeune érudit en quête de connaissance ou combattant cherchant de l'héroïsme... Au travers de ces pages j'espère transmettre au mieux les événements qui ont conduits à ma déchéance et à mon statut actuel de rodeur, traquant les créatures maléfiques partout où elles peuvent se trouver.
Mais assez de parlotes et de plaintes inutiles, laissez moi vous compter la triste histoire de la forteresse des cimes enneigées!
La forteresse des cimes enneigées ne peut être placé avec certitude sur une carte car la retrouver releverait de la gageure. Néanmoins, on peux affirmer qu'elle se situe sur un tronçon des montagnes du bord du monde non éloigné de la Bretonnie, donc plus au nord, mais cela reste très vague.
Elle a été crée très recemment pour une forteresse naine, car son apparition découle de la destruction de plusieurs kazads dues aux tremblements de terre qui signèrent la fin de l'age d'or des nains. Des bandes de survivants desespérés et enragés traversaient les montagnes sans repère, lorsque comme par enchantement leur parut une énorme grotte dans le flanc d'une montagne. Ils s'y mirant tout d'abord à l'abri le temp que leurs éclaireurs retrouvent la trace d'une forteresse encore debout, mais ils finirent par s'y plaire, car beaucoup d'entre eux étaient des artisans et l'amménagèrent pour la rendre confortable pour des nains. Le convoi n'avait qu'une poignée de combattants pour le défendre car les guerriers étaient restés mourir dans un dernier carré pour défendre les forteresses ravagées. C'est lorsqu'il se battait contre des trolls errants qui avaient apercu leur campement que les nains rencontrèrent une bande de tueurs qui vinrent leur apporter leur soutien non négligeable en taillant en pièce la quinzaine de trolls, ne subissant en retour qu'une perte en tout et pour tout: le chef des tueurs. Ces derniers s'appretaient à continuer leur route en échange de dangers plus grands encore lorsqu'un d'eux proposa de rester afin d'aider les occupants de la grotte à s'installer, en mettant en avant le fait qu'ils se couvriraient de gloires en protégeant une colonie de réfugiés nains plus qu'en allant traquer des bêtes immondes.
Ainsi les tueurs aquièscèrent et se mirent à protéger la grotte contre d'éventuels agresseurs tout en augmentant le périmètre de leur patrouille au fil du temp.
Pendant que les tueurs les protégeaient, les autres nains ne firent pas rien: ils continuèrent à créer armes et boucliers pour s'équiper, et à creuser le fond de leur grotte à la recherche de filons d'or, de gromril ou d'autres matériaux utiles.
Un coup de chance extraordinaire du destin les mit en possession d'une grande quantité de burynzal, aussi appelée pierre de lumière, une pierre ayant disparu il y a fort longtemp de la circulation du fait de sa rareté excessive. Ils commencèrent à fabriquer des outils performants qui leur permirent de tailler la pierre et ainsi d'ériger de modestes fortifications autour de leur campement.
Ces nains n'étaient aucunement des guerriers, mais des artisans, des apprentis voire des ingénieurs, et ils surent ériger des défenses et se développer d'eux mêmes.
Mais vint un jour où ils finirent par être découverts par une tribu gobeline influente et en manque d'action. Les tueurs, au nombre de quelques dizaines, ne leur seraient d'aucun secours. Au lieu de se retrancher comme l'auraient fait d'autres nains en vu d'une guerre de positions, d'un siège, les nains des cimes enneigées, comme ils se nommaient eux même en réference à la fine couche de neige éternelle visibles en haut du pic escarpé qui leur tenait lieu de refuge, étaient plus ouverts. Ils envoyèrent des émissaires auprès du duché le plus proche, et la bretonnie répondit présente à leur appel à l'aide. Une centaine de cavaliers ainsi que les hommes d'armes qui les accompagnaient se mirent en marche et arrivèrent à temp pour empecher les gobelins de pénétrer le mur d'enceinte et de massacrer les nains.
Alors s'éleva parmi les nains celui qui avait eu l'idée d'appeler les hommes à leur secour, et il les remercia longuement, leur offrant en gage de remerciement un talisman en pierre de lumière gravée d'une rune de protection très puissante. Les bretonniens furent comblés et leur offrirent d'entretenir de bons rapports commerciaux et de devenir alliés, ce qu'un nain de forteresse aurait accepté avec méfiance mais que la colonie accepta comme un seul homme.
Ainsi naquit le kazad des cimes enneigées. Il se développa, mains nains vinrent les rejoindre, qu'ils soient tueurs ou nains errants comme eux l'étaient au départ. Les autres forteresses les considéraient avec dédain comme traitre à leur sang mais eux s'en moquaient!
Les murs de la colonie grossirent et les ingénieurs toujours plus nombreux et talentueux forgèrent des canons à même les fortifications. Le nain qui avait eu l'idée d'appeler les humains fut nommé chef, puis Roi, et il s'installa avec ses conseillers et sa famille dans l'humble grotte qui avait été leur point de départ, maquillés par les meilleurs artisans comme un véritable palais somptueux!
Leurs frontières s'agrandissaient de jour en jour et Martelfer, tel était le nom du Roi, était bienveillant et aimé de son peuple. Il était intelligent et fort, un chef de guerre sans équivoque, un stratège hors pair comme un esprit ouvert sans pareille. La cité developpa un commerce florissant avec la bretonnie, échangeant leurs ressources minérales et leurs armes contre de quoi se nourrir et boire, et la protection des chevaliers.
Bref, tout allait pour le mieux, et c'est dans ces moments la qu'un événement survient toujours pour mettre à bas ce que les races libres mettent des années à faire évoluer...
La page s'arrête la. Vous la tournez mais rien n'est inscrit sur la suivante. Alors vous comprenez que le livre est en pleine écriture, il vous faudra revenir plus tard pour avoir la suite de l'histoire des nains des cimes enneigées et indirectement celle du roi déchu jadis Martelfer!
