Journal de bataille - Un coeur trop lourd (intro).
Aussi loin que remonte les mémoires, le vieux monde n'a pas connu que guerres et massacres. La guerre nous opposant aux armées de la destruction mis prématurément fin a une époque que nous considérions comme l'age d'or.
Paysages ravagés, villages incendiés, enfants massacrés. Le spectacle quotidien des miliciens et autres héros de la guerre ne tanguait a motiver des troupes en nombre inférieur. Quelques semaines, voila ce qu'il a fallu au chaos pour imprégner l'odeur putride de leurs entrailles dans nos terres.
Les érudits parlaient de peste, tandis que nos ecclésiastiques prônaient la fin du monde et l'arrivée du malin sur nos terres.
Ces quelques semaines de terreur, m'ont paru des années. Nous défendions depuis cette période les murs de wolfenburg, plus précisément, nous étions basés au pieds des montagnes centrales. Nous avions résistés a quelques troupes ce dirigeant vers la cité. Tant de temps a tenir avec une poignée d'hommes, cela allez s'en dire que la fin frapperait a un moment ou un autre. A la fin du dernière assaut nous n'étions plus que 5 a avoir survécu.
Nous apercevions déjà les ombres des troupes du chaos qui s'approchaient. A cet instant j'étais persuadé que la fin pouvait se compter en heures et en minutes.
Dans le groupe résistant qui tenait encore debout mon regard était tourné vers de jeunes enrôlés. Anciens civils, nouveaux combattants. Si jeunes et déjà proies a la guerre en nos terres.
Ma haine est immense envers les troupes de la destruction. Peu importe d'où pouvait venir ce fléau a mes yeux. Je connaissais parfaitement le fonctionnement de celui-ci. Je savais parfaitement ce qui se dressait devant moi. Voisins, famille, amis. Enfants et femmes n'étaient pas épargnés.
J'ai eu l'occasion de rédiger ces quelques lignes avant de dissimuler ce manuscrit quelques part aux pieds des montagnes. Puisse d'autres trouver ce journal et en tirer enseignement. Mon nom est Ewilan, répurgatrice, protectrice de la cité de WolfengBurg.
Ewilan finissait de dissimuler ses écrits entre quelques roches, aucune nervosité ne semblait transparaître sur son visage alors que les pas des armées de la destruction grondaient en direction de la cité.
Le petit groupe de résistants était composés principalement de guerriers. Les soutiens ayant rendu leurs derniers souffle il y a bien longtemps. Une lutte veine aux pied des montagnes centrales. Une forme de dégoût s'installa sur le visage de cette jeune répurgatrice. Ce qui ne semblait pas rassurer ses compagnons d'armes.
Elle enleva son long manteau et le plia soigneusement avant de le déposer non loin de la parois rocheuse qui surplombait la vallée.
L'attirail d'armes qu'elle possédait sur elle était impressionnant. Des mousquets, des vasques et autres lames. Le poids des armes accumulés sur elle aurait sûrement pu être comparés au fardeau que chacun portait en cette période noire.
Silencieusement elle saisis une de ses vasques tout en observant les troupes du chaos se diriger vers elle. Je ne puis narrer ce qu'il c'est passé cette nuit là, tant les horreurs que j'ai pu observer étaient troublante.
La matinée quand à elle, avait une allure et une odeur inoubliable. De notre groupe, plus personne ne tenait debout. Le sang avait coulé longuement et l'herbe grasse avait pris une teinte pourpre, je ne sais par quel miracle, mais elle avait survécu. Les yeux humides, je n'ai jamais pu savoir d'où provenaient ses larmes. Entre rage et tristesse infinie envers la vie qui l'avait épargnée, elle peina a se relever et s'aidant de la parois pour mettre un pied devant l'autre, elle se mit a marcher vers la vallée qui menait a la cité de WolFengBurg, tête baissée ...
A suivre.